Et si l Afrique nous était contée en Musique

Ma belle fille, mon Afrique à moi, que dire d’elle? Cette princesse capricieuse a accompagné ses rêves , nourrie ses errances d’une seule chose tout au long de sa vie: DES SONS. De la finesse de la Kora, en passant par le djembe, du bruit des pions de Songo, aux carillons des danseurs de lutte traditionnelle, en passant par les youyous intemporels des mariages  aux sons de la poussière déplacée lors des luttes ancestrales,  aux youyous des mariages, ces sons sont multiples et uniques.

Alors oui, si l’Afrique m’était contée, j‘écouterai aussi ses douces mélopées. Dans les années 60, le « Cha Cha » de l’indépendance rythme les soirées. La Rumba congolaise est à la mode et l’ami FRANCO appelle à l’union.   L’espoir des lendemains meilleurs qui caractérise les années 60-70 est soutenue par l’avènement d’une conscience noire qui transcende les frontières terrestres. Les noirs-américains et les Africains sont unis d’une seule voix, un seul beat  l’Afrofunk. Le génial « Soul Makossa »  de son excellence MANU DIBANGO en fait la preuve. Les cris du désenchantement  dans les années 80-90, annoncent une musique plus virulente, des sons de combat. Le prince FELA ANIKULAPO KUTI embrase le Nigéria, l’Afrique et le monde avec son « Afrobeat » , chant incandescent de libération. La musique des township d’Afrique du Sud en pleine dénonciation de l’apartheid est une source d’inspiration (Qui a oublié ASIMBONANGA? »).

Le 21ème siècle quant à lui est symbole de mixité, de prise de risques, de volonté de suprématie mais aussi de métissage. L’Afrique est de plus en plus diverse, la reconnaissance culturelle s’imposant. Plusieurs mouvements majeurs tendraient à démontrer cette évolution, j’en choisirai deux, d’une part l’AfroPop » chère à l’Afrique de l’Ouest anglophone et d’autre part le courant que je pourrai appeler « L’AfroSoul » et dans lequel la langue « DOUALA » menée par des voix uniques comme RICHARD BONA ou KAISSA NDOUMBE , a fini de conquérir le monde.

Je vous raconterai donc aussi mon histoire à moi, mais comme toute belle histoire africaine, elle n’est ici qu’à son introduction et s’étoffera sans aucun doute ne serait-ce qu’en la partageant avec vous. The best is still to Come!

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XoXo
Anna KEDI SIADE ♦

1 Commentaire

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